Présentation
de Virac

Commune rurale du plateau Cordais, Virac est situé au Nord-Ouest du département du Tarn, entre les villes de Cordes-sur-Ciel (7km) et de Carmaux (12km). Elle se situe à 30 mn d’Albi et 1h15 de Toulouse.
Virac est rattaché à la Communauté de Communes du Carmausin Ségala qui fait partie du Pays de l’Albigeois et des Bastides. La commune s’étend sur 1144 hectares avec une altitude minimum de 200 m et maximum de 230 m.

Démographie

Virac bénéficie depuis quelques années d’une dynamique démographique relativement favorable qui commence à contrecarrer le vieillissement de la population. En 2018, Virac comptait 238 habitants, en augmentation de 9,68 % par rapport à 2013. Cette réelle dynamique permet le rajeunissement de la population et s’explique essentiellement par la localisation de la commune et les qualités de son cadre de vie.

Habitat

Commune avant tout rurale, le développement de l’urbanisation s’est réalisé de façon plus ou moins structuré. L’habitat, composé de maisons en pierres calcaires, est peu dense et dispersé en petits hameaux et fermes isolées. Des maisons individuelles plus récentes se sont implantées de manière plus diffuse. La commune possède également des bâtiments artisanaux traditionnels (menuiserie, tailleur de pierres…).

Milieux naturels

La commune est composée par une zone de plateau marquée par des puechs qui engendrent des formes ondulées. La partie nord-est est cependant marquée par la vallée de la Zère, et par une transition dans le relief assez nette engendrant une zone de coteaux aux pentes raides pour aboutir à la vallée.

On y trouve des réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques de natures différentes d’emprises plus ou moins importantes, le cours d’eau de la Zère, les côtes boisées en rive gauche de la Zère, les boisements au sein des vallons les plus encaissés, les petits cours d’eau et les secteurs en friche en cours de mutation. Implantée dans un secteur aux caractéristiques propices au développement de milieux écologiquement intéressants (plateau calcaire), le territoire communal présente une diversification des milieux propice à l’accueil et à la diversification des espèces.

Agriculture

L’agriculture est un élément fondamental de l’économie et de l’identité locale. Le territoire agricole couvre l’immense majorité des espaces non bâtis ou boisés de la commune. A noter qu’une partie de la commune de Virac est incluse dans l’aire d’appellation d’origine contrôlée « Gaillac ». Le type d’agriculture (polyculture et poly-élevage) évolue peu depuis 1988 cependant le nombre d’exploitations agricoles diminuent. L’immense majorité de la SAU (Surface Agricole Utile) est consacrée à la culture céréalière mais rares sont les agriculteurs qui ne déclarent que cette activité. L’élevage est encore présent de façon plus ou moins importante selon les exploitations (bovins, volailles, chevaux...).

Histoire

La découverte de vestiges gallo-romains et de sarcophages atteste de la présence de civilisations anciennes. Deux ponts romains franchissent la Zère, dont l’un était traversé par un chemin de Saint-Jacques (Cami des Aobergnas). La première apparition de la dénomination « Virac » dans les écrits date de 1163, époque à laquelle le comte de Toulouse donna le lieu de Virac (Abirachum Viracum) en garantie de paiement au vicomte d’Albi. Devenu propriété de Simon de Montfort pendant la fameuse croisade, le domaine de Virac fut créé en 1210 par l’évêque d’Albi qui le rattacha à la baronnie de Monestiés. En 1232, il rentra dans le domaine comtal de toulousain et resta désormais dans la circonscription de Cordes. Peu après la Révolution française, en 1792, la commune de La Gauginié s’est vue rattachée à celle de Virac, ce qui définit le territoire communal tel qu’on le connaît aujourd’hui.